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L'histoire des Jardins de Victorien

Présenter l’histoire de la ferme « Les Jardins de Victorien » c’est d’abord vous parler de deux personnes exceptionnelles et chères à mon coeur : mes grands parents maternels !

En effet, Victorien et Eugénie Celle sont aussi bien à l’origine du nom de cette ferme qui porte le prénom de mon grand-père que des terres sur lesquelles je cultive mes légumes qu’ils ont acquis lors de leurs vies de paysans.

Paysans dans l’âme

En 1957, mes grands parents, s’installent dans un corps de ferme familial, situé au lieu-dit Cublaise sur la commune de Saint-Maurice de Lignon en Haute-Loire, dans lequel vivent déjà mes arrières grands-parents Joannès et Claudia Merle. Ils travaillent alors tous deux à la papeterie de Pont de Lignon ; mais décident d’acheter une demi douzaine de vaches tout en continuant leur travail d’ouvrier à l’usine.

Mon grand-père Victorien Celle
Victorien Celle et grande discussion avec l'un de ses amis
Ma grand mère, Eugénie Celle.

Dans la foulée de la naissance de ma tante, Brigitte, ils s’installent officiellement en tant qu’agriculteurs et commencent à louer diverses parcelles pour faire paître leurs vaches.

Les années passent et Eugénie donne naissance à Josiane, ma maman, en 1960. Ma grand-mère décide de se consacrer exclusivement à la ferme tandis que mon grand-père continue de faire des doubles journées partagées entre son travail à la papeterie et celui lié à la gestion de la ferme.

Certaines opportunités leur permettent d’acquérir divers bois et prairies sur des parcelles morcelées aussi bien sur la commune de Saint-Maurice de Lignon que de Beauzac.

Le nombre de vache augmente sans pour autant exploser puisqu’il passe de 6 à 12 vaches. Des travaux sont ensuite entrepris pour ajouter un hangar ainsi qu’une bergerie à la ferme familiale.

A la fin des années 90, mes grands parents prennent leur retraite et conservent 2 hectares de terres agricoles en subsistance.

L’éveil au jardinage et à l'importance des produits sains

Dès mon plus jeune âge, ma maman Josiane, m’apprend à cuisiner diverses pâtisseries puis j’apprends quelques rudiments du métier de maçon au coté de mon papa Jean-Claude durant les vacances scolaires.

Ma maman dispose à cette époque d’un beau potager cultivé avec soin dans lequel nous apprenons, mon frère Léo et moi, à prendre soin des légumes cultivés sans le moindre traitement afin de pouvoir se nourrir sainement.

Eugénie entourée lors de ses 90 ans en 2020
Informaticien dans une précédente vie 🙂

20 ans dans l'informatique

A la sortie du Lycée, passionné d’informatique, mon entourage m’encourage à poursuivre dans cette voie et cela me pousse vers un métier loin de la terre de mes ancètres ; mais avec de belles perspectives puisque après la bulle internet des années 2000, l’informatique à le vent en poupe ce qui ouvre de nombreux débouchés dans ce secteur d’activité.

Après avoir suivi des études supérieures sur Lyon, Le Puy en Velay et Saint-Etienne où j’obtiens deux BTS ainsi qu’une Licence professionnelle dans les métiers du Web, je commence ma carrière professionnelle dans l’informatique à Aurec-sur-Loire en tant que développeur puis je décroche des poste à Ecully, Saint-Chamond et enfin Saint-Etienne.

Réhabilitation de la ferme familiale

En 2010, ma famille me propose de réhabiliter l’ancienne grange de la ferme de mes grands parents afin de pouvoir venir y séjourner avec ma compagne Gaëlle les week-end. Deux ans plus tard Gaëlle donne naissance à notre premier fils : Sacha suivi par notre second fils : Élisha né en 2015. Divers travaux sont entrepris pour agrandir notre maison.

Belle composition de légumes
Lancement d'une place de marché visant à promouvoir les produits du terroir français

Lancement d'une plateforme de promotion des produits du terroir

 Dès 2014, je m’installe à mon compte dans l’informatique suivi en parallèle par le projet Oh My Good France qui vise à mettre en lumière le travail de petits producteurs locaux à l’international.

 

Lors de cette nouvelle expérience professionnelle, nous partons à la rencontre/découverte de nombreux producteurs et productrices dans toute la France. Je suis alors époustouflé par la passion qui anime ces producteurs au quotidien.

Reprise d'études agricoles à 39 ans

Alors en plein questionnement sur mon avenir professionnel, cette passion entrevue chez ces producteurs est un véritable révélateur pour moi. En accord avec ma compagne, je décide alors de tout lâcher et de reprendre mes études en 2020 à travers l’obtention d’un Bac pro « Conduite de Production Horticole » suivi par la mise en place d’un projet agricole qui vise à m’installer en tant que Maraîcher sur les terres de mes grands parents.

Pour cela, je réalise plusieurs formations complémentaires en maraîchage que ce soit par l’intermédiaire des formations dispensées par la GAB (Groupement d’Agriculture Biologique) de mon département « Haute-Loire Biologique », celles de la FRAB (Fédération Régionale d’Agriculture Biologique) ou des formations en ligne comme la Masterclass du « Jardinier Maraicher » de Jean-Martin Fortier.

Après plusieurs stages réalisés sur le secteur proche de mon habitation je suis employé en tant qu’encadrant technique aux Jardins de Cocagne « Au Fil de l’Eau » à Monistrol sur Loire où je peux continuer mon apprentissage durant une saison pleine suivi par un nouveau stage de 5 mois au Jardin des Margots à Yssingeaux.

Entouré par mes amis maraichers d'Yssingeaux Suzanne & Thomas
Jean Martin Fortier, maraicher québécois sur petite surface

Inspiré par la méthode de maraîchage diversifié de Jean-Martin Fortier

Ma curiosité me pousse à m’intéresser aux travaux du québécois Jean-Martin Fortier et sa méthode de maraîchage bio-intensif sur petite surface. Dominique, un ami agriculteur, me laisse à disposition deux parcelles appartenant à mes grands parents afin d’y installer mes cultures.